Strasbourg s’embellit jour après jour…
impasse des Orfèvres dans la Petite France.
Une restauration récente réussie pour cette maison du XVIIème siècle.
38 rue des Juifs, la maison de mon enfance dans son état en 1974,
alors abandonnée depuis 1968 et promise à la démolition,
et dans son état actuel après sa restauration dans les années 80.
A cette époque, toutes les maisons de Strasbourg étaient dans cet état de décrépitude avancé. Au début des années 80, la municipalité et les Monuments historiques ont pris les choses en main en initiant une grande campagne de réhabilitation et de ravalement des façades qui a permis à la grande-île de Strasbourg d’être classée au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.
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J'ai vécu de bons moments dans cette grande maison à encorbellement du XVIIème siècle. Elle a toujours abrité une brasserie. Sur l’inscription peinte en façade on pouvait distinguer l’inscription Brasserie-Restaurant Au Postillon.
Mes parents y eurent leur premier restaurant chinois de 1957 à 1968. Lorsqu’ils reprirent le « petit fond » en septembre 1957, le restaurant s’appelait Au Trianon. Sans doute par manque d’imagination il conservèrent ce nom.
Nous habitions l’immense appartement du premier étage dont les hauts plafonds étaient décorés de stucs un peu rococo et de linteaux de portes ornés de têtes d’angelots auxquelles nous accrochions une corde pour faire de l’escalade. A l’arrière, une longue véranda surplombait une petite cour intérieure agrémentée d‘une fontaine où nous pouvions patauger.
Au second étage, la famille D. dont les fils Seppele et Maennele étaient nos copains, et chez qui nous montions voir La Piste aux étoiles, Zorro et Thierry la Fronde à la télé.