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«Strasbourg, mon amour…»
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11 mai 2008

Les cloches de la Cathédrale de Strasbourg.

cath_drale_facade_ouest

Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, la façade occidentale au dessus de la rosace se cache une des plus grande sonnerie de France.

A l’occasion de la fête de la Pentecôte, je vous invite à découvrir un des trésors de la cathédrale Notre-Dame  de Strasbourg.

Il s'agit de la belle sonnerie de cloches, l’une des plus grandes de France, considérée par de nombreux experts campanologues comme l’une des plus parfaites en Europe. Le grand bourdon (appelé en allemand Totenglocke, la cloche des morts) est coulé en 1427 par maître Hans Gremp de Strasbourg. Pesant près de 180 quintaux germaniques soit environ neuf tonnes, le bourdon sonne en la bémol 2 et est classé monument historique depuis le 30 décembre 1982 à titre d’objet. Entre 1975 et 1977, Mgr Pierre Bockel étant archiprêtre de la Cathédrale, et l’Abbé Jean Ringue, campanologue du diocèse de Strasbourg, sept nouvelles cloches sont coulées par la fonderie de Heidelberg. Accordées parfaitement, tant entre elles qu’avec le grand bourdon, les nouvelles cloches sonnent en si bémol 2, ré bémol 3, mi bémol 3, fa 3, la bémol 3, si bémol 3 et do 4. En 1987, une nouvelle cloche, coulée à Karlsruhe, est installée au beffroi, sonnant en sol bémol 3. En 1993, une petite cloche la bémol 4, également coulée à Karlsruhe, est montée dans la tour de croisée, bientôt rejointe par une cloche mi bémol 4, coulée à Karlsruhe en 2004. La cloche mi bémol 3 s'est fêlée au printemps 2006 et a été refondue par André Voegelé à Strasbourg la même année.

Le beffroi abrite encore une autre cloche de volée, la Torglocke, aujourd'hui appelée Zehnerglock (cloche de dix heures). Elle fut coulée en 1786 par Matthieu Edel et sonnait matin et soir, l’ouverture et la fermeture des portes de la ville et le couvre-feu. De nos jours, cette tradition est perpétuée quotidiennement à vingt-deux heures. (Source Wikipédia)


Pour entendre le Plénum de la Cathédrale de Strasbourg,
un chef d’œuvre de l’art campanaire,
une «Gerbe de sons», fruit du travail du chanoine Jean Ringue,


vous pouvez écouter l’enregistrement que j’ai réalisé en Juillet 2000.
Cathédrale de Strasbourg - Plénum du 09 juillet 2000.ogg

 

Ce «Plénum» est sonné à l’occasion des grandes fêtes, pour annoncer le début de la messe pontificale célébrée par l'évêque et qui met en œuvre huit des douze cloches de cette sonnerie. J’ai effectué cet enregistrement le 9 juillet 2000 à l’occasion de la traditionnelle «Messe pour la France» célébrée le dimanche précédent le 14 juillet. 

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Commentaires
P
Bonjour,<br /> <br /> ce n'est pas le plénum que vous avez enregistré. Il manque les cloches do4, sib3, sib2
G
Merci pour votre site magnifiquement illustré.<br /> <br /> J'ai été strasbourgeois 2 année de ma vie (en prépa au Lycée Kleber), et je suis tombé amoureux de cette ville. Actuellement, je suis enseignant au Sénégal, et j'ai de bons souvenirs qui me reviennent en lisant vos articles et en regardant vos photos.<br /> <br /> J'ai appris par une lettre d'information de la cathédrale de Strasbourg la mort du chanoine Jean Ringue, qui a beaucoup travaillé pour la sonnerie de la cathédrale de Strasbourg d'après sa biographie. Voulant aller un peu plus loin, j'ai commencé à chercher quelques informations sur la dite sonnerie et je suis tombé sur votre blog. Vous dites posséder un enregistrement de cette sonnerie. Serait-il possible que vous me l'envoyez?<br /> <br /> Cordialement,<br /> Geoffroy
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